Les douches municipales, également appelés bains-douches, constituent un service public d’hygiène des municipalités françaises, destiné aux personnes qui n’étaient pas équipées de l’eau courante.
La mairie de Paris met gratuitement à la disposition de tous des bains-douches municipaux en cabine individuelle.
Vous devez vous munir d’un nécessaire de toilette et d’une serviette de toilette.
Attention : les dernières entrées s’effectuent 30 minutes avant la fermeture de l’établissement. Il est donc possible de prendre sa douche pour les personnes qui arrivent dans le créneau mentionné.
Les bains-douches sont fermés les jours fériés suivants : 1er janvier – 1er mai – 14 juillet – 15 août – 25 décembre
Le bains-douches pour tous à Paris, lieu d’hygiène et de dignité
Dans son sac plastique, une savonnette, un peigne et sa serviette: les mercredis ou vendredis, c’est bains-douches pour Monsieur Fela, 82 ans. Des lieux oubliés des plus aisés, où l’on peut prendre une douche chaude et gratuite presque tous les jours.
Construits à la fin du XIXe siècle dans un souci de « salubrité publique », quand la salle de bains était encore un luxe, les 17 bains-douches municipaux de Paris sont devenus gratuits en 2000 et ne désemplissent pas.
Ils sont 7.500 à venir tous les mois au « BD » de la rue des Haies, parmi les plus fréquentés, dans un quartier populaire de l’est parisien.
Ici, on apporte son nécessaire de toilette et on vient souvent seul. Chacun sa cabine (il y en a 49 au total), son petit siège et son miroir. Sur la porte, un panneau permet d’écrire à la craie l’heure d’arrivée de la personne. Vingt minutes autorisées, mais « s’il n’y a pas trop de monde, on laisse plus longtemps », concède Alain Nedelec, qui travaille là depuis douze ans.
Entre chaque passage, les cabines sont rincées et « passées à la raclette ».
« Depuis que c’est gratuit, on a plus de SDF ». Aucun jugement dans le ton d’Alain Nedelec: il y a quelque chose de « valorisant » dans ce travail, « dans le fait d’aider les gens (…). La dignité, c’est ce qu’ils viennent chercher ici en se lavant ».
Arrondisement | DOUCHE |
4 | Bain-douche des Deux-Ponts : 8, rue des Deux-Ponts, 4e arrondissement
Bain-douche Saint-Merri : 18, rue du Renard, 4e arrondissement |
5 | Bain-douche Lacepède : 50, rue Lacépède, 5e arrondissement |
8 | Bain-douche Rome : 43-45, rue de Rome, 8e arrondissement |
11 | Bain-douche Oberkampf : 42, rue Oberkampf, 11e arrondissement |
12 | Bain-douche Audubon : 11, rue Audubon, 12e arrondissement
Bain-douche Charenton : 188, rue de Charenton, 12e arrondissement |
13 | Bain-douche Butte-aux-Cailles : 5, place Paul-Verlaine, 13e arrondissement |
14 | |
15 | Bain-douche Blomet : 17, rue Blomet, 15e arrondissement |
18 | Bain-douche Les Amiraux : 6, rue Hermann-Lachapelle, 18e arrondissement
Bain-douche Ney : 134, boulevard Ney, 18e arrondissement |
19 | Bain-douche Meaux : 18, rue de Meaux, 19e arrondissement
Bain-douche Petitot : 1, rue Petitot, 19e arrondissement Bain-douche Rouvet : 1, rue Rouvet, 19e arrondissement |
20 | Bain-douche Bidassoa : 27, rue de la Bidassoa, 20e arrondissement
Bain-douche des Haies : 27,rue des Haies, 20e arrondissement Bain-douche Pyrénées : 296, rue des Pyrénées, 20e arrondissement |
Douches:
Les douches municipales, également appelés bains-douches, constituent un service public d’hygiène des municipalités françaises, destiné aux personnes qui n’étaient pas équipées de l’eau courante.
La mairie de Paris met gratuitement à la disposition de tous des bains-douches municipaux en cabine individuelle.
Vous devez vous munir d’un nécessaire de toilette et d’une serviette de toilette.
Attention : les dernières entrées s’effectuent 30 minutes avant la fermeture de l’établissement. Il est donc possible de prendre sa douche pour les personnes qui arrivent dans le créneau mentionné.
Les bains-douches sont fermés les jours fériés suivants : 1er janvier – 1er mai – 14 juillet – 15 août – 25 décembre
Le bains-douches pour tous à Paris, lieu d’hygiène et de dignité
Dans son sac plastique, une savonnette, un peigne et sa serviette: les mercredis ou vendredis, c’est bains-douches pour Monsieur Fela, 82 ans. Des lieux oubliés des plus aisés, où l’on peut prendre une douche chaude et gratuite presque tous les jours.
Construits à la fin du XIXe siècle dans un souci de « salubrité publique », quand la salle de bains était encore un luxe, les 17 bains-douches municipaux de Paris sont devenus gratuits en 2000 et ne désemplissent pas.
Ils sont 7.500 à venir tous les mois au « BD » de la rue des Haies, parmi les plus fréquentés, dans un quartier populaire de l’est parisien. Le bains-douches ne souffre que le singulier pour les habitués, et ne doit pas être confondu avec une célèbre boîte de nuit.
Dans la loge, une radio ronronne une chanson qui fut un jour à la mode. Carrelage blanc du sol au plafond, néons et une odeur de désinfectant. Des tuyaux d’arrosage serpentent sur les carreaux immaculés, l’ambiance oscille entre hôpital et piscine municipale d’avant-guerre, avec ses briques rouges extérieures et sa mosaïque de 1928.
Ici, on apporte son nécessaire de toilette et on vient souvent seul. Chacun sa cabine (il y en a 49 au total), son petit siège et son miroir. Sur la porte, un panneau permet d’écrire à la craie l’heure d’arrivée de la personne. Vingt minutes autorisées, mais « s’il n’y a pas trop de monde, on laisse plus longtemps », concède Alain Nedelec, qui travaille là depuis douze ans.
Entre chaque passage, les cabines sont rincées et « passées à la raclette ».
« Depuis que c’est gratuit, on a plus de SDF ». Aucun jugement dans le ton d’Alain Nedelec: il y a quelque chose de « valorisant » dans ce travail, « dans le fait d’aider les gens (…). La dignité, c’est ce qu’ils viennent chercher ici en se lavant ».